Se faire payer en cryptomonnaie : est-ce une bonne idée ?
Peu de personnes savent que certains précurseurs rémunèrent leurs employés en cryptomonnaies. : 95% des femmes et 92% des hommes interrogés avouent l’ignorer. C’est le cas au Japon avec la société GMO qui paye une partie de ses salariés en Bitcoins ou de la société Bitedge en Australie qui rémunère ses employés à 100% en Bitcoins.
Payer en cryptomonnaie : être prêt
En France, le Code du travail indique que le versement du salaire doit être fait en monnaie fiduciaire ou ayant cours légal en France. Le droit français n’admet pas d’aménagements pour le moment afin d’intégrer une notion comme celle des cryptomonnaies.
La Cour de cassation les considère comme une monnaie virtuelle, sans correspondre à une monnaie au sens juridique. De plus, elles ne bénéficient pas d’un cours légal. Pour le moment, la loi française ne permet donc pas de payer ses salariés en monnaie numérique. En attendant que la législation française évolue sur le point, il est en revanche possible d’envisager à court terme de payer des primes ou bonus sous la forme de cryptomonnaies.
Les jeunes intéressés
Selon une répartition par âges, les Français entre 18 et 30 ans sont clairement plus en phase avec les monnaies numériques que leurs aînés. Ainsi, ils sont 99% à connaître l’existence des cryptomonnaies, et plus au courant quant aux entreprises qui rémunèrent leurs salariés avec ce type de devises (7%).
Les jeunes sont également plus intéressés par une partie de rémunération en cryptomonnaies puisqu’ils sont plus de 33% à envisager une prime ou un bonus sous cette forme alors que les 31-45 ans ne sont que 26%, les 46-60 ans 21% et les plus de 60 ans 16%.
Les chefs d’entreprises risquent également de devoir rapidement répondre aux demandes des 18-30 ans qui sont plus de 62% à déclarer être prêts à négocier un salaire en cryptomonnaies.
Confiance : les cryptomonnaies trop instables
Difficile de ne pas s’intéresser à une monnaie affichant un taux de rendement aussi exceptionnel. Virtuel et volatile, le bitcoin représente pourtant des risques bien réels pour son utilisateur.
En mai 2017, le cours de cette monnaie a par exemple augmenté de 12 % pour dévisser de près de 30 % en l’espace d’une journée seulement. Un risque encore trop important pour beaucoup de potentiels investisseurs et pour les entreprises. Et il faut espérer que les salariés japonais en soient conscients et informés.
Paypite : la cryptomonnaie made in France
La Paypite est une nouvelle monnaie virtuelle (ou cryptomonnaie) qui s'échange en dehors des réseaux bancaires traditionnels. Autrement dit : moins d'intermédiaires pour plus de transparence, de rapidité, de sécurité, et surtout des transferts d'argent sans frais.
La francophonie est donc une réelle communauté en puissance : avec la création d'une monnaie commune, les échanges vont s'intensifier et la communauté pourra réellement prendre corps.
L'association Paypite s'est donné pour mission de créer une monnaie forte afin de faciliter les paiements et le financement entre francophones dans le monde, mais aussi de mener des actions au bénéfice de différentes communautés francophones, telles que le microprêt pour développer les petites entreprises locales.
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