Quels sont les réseaux d’entrepreneurs les plus puissants à Paris ?
Les réseaux d’entrepreneurs sont fréquemment mis en avant comme un outil à disposition des entrepreneurs pour les aider dans leur projet, c'est-à-dire améliorer leur chance de réussite, stimuler leurs capacités d’innovation, réduire leurs coûts, accéder à de l’expertise ou plus simplement offrir un espace d’échange sur les pratiques de leurs membres.
Ces réseaux, dont la forme peut être variable (clubs, associations, syndicats, réseaux territoriaux, etc.), répondent généralement à quatre types d’attentes principales : l’échange de (bonnes) pratiques, l’accompagnement, la défense d’intérêt commun, la création d’opportunité d’affaires. Paris est une réelle opportunité entrepreneuriale qui offre de nombreux choix de réseaux d’entrepreneurs puissants. En voici quelques exemples :
Réseau entreprendre
Ce réseau d’entrepreneurs a été créé à l’initiative de chefs d’entreprise ayant la volonté de dynamiser leur territoire. De nos jours encore, la gouvernance des associations et de la Fédération est assurée par des chefs d’entreprise bénévoles engagés.
Soutenus par une équipe de permanents, les bénévoles sont au cœur du réseau. L’idée de ce réseau d’entrepreneurs et de faire réussir des entrepreneurs à potentiel de création d’emplois en leur transmettant le savoir-être et l’expérience de chefs d’entreprise en activité, au travers d’échanges de pairs à pairs.
BNI France
Reconnu comme un des plus puissants réseaux dans le monde, ce réseau d’entrepreneurs a pour mission d’aider les entrepreneurs et professions libérales à développer leurs ventes grâce à une approche structurée.
BNI fédère plus de 200 000 membres à travers le monde dont plus de 20 000, en France, Belgique et Luxembourg francophones, autour d’une méthode commune basée sur le marketing de recommandation. Son équipe de professionnels accompagne, forme et encadre les Groupes BNI pour assurer la réussite de tous les membres.
CJD (Centre des jeunes dirigeants d'entreprise)
Ce réseau permet notamment de renforcer ses compétences. Les membres de chaque comité (de 6 à 10 personnes) ne doivent avoir aucun lien commercial entre eux, l'objectif étant de pouvoir exposer ses problèmes devant les autres en toute liberté.
Le CJD compte 4 500 membres, répartis dans 117 associations locales. Pour être admis, il faut avoir moins de 45 ans et suivre un stage d'intégration de deux demi-journées. La cotisation est de 1 500 euros par an en moyenne.
Croissance plus
Les entreprises à forte croissance ont leur logique propre. Croissance Plus est particulièrement actif sur le front du lobbying pour défendre l'entrepreneuriat. C'est aussi un réseau de mise en relation qui s'appuie sur de nombreux événements. Pour devenir membre, il faut être propriétaire de son entreprise. Le ticket d'entrée varie de 500 à 1 000 euros par an pour les plus petites sociétés à 20 000 euros pour les plus grosses.
Comité Richelieu
Réseau d’entrepreneurs tourné vers l’innovation. Il réunit 400 sociétés, il organise aussi des actions de lobbying. Autre spécificité : la mise en relation des grands groupes avec des PME, ETI ou start-up d'un même secteur. Ce réseau agit comme un tiers de confiance, en qualifiant les compétences des entreprises et en organisant le suivi des rendez-vous. L'adhésion va de 400 euros à 4 000 euros par an, en fonction du chiffre d'affaires.
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