Si les services Cloud sont de plus en plus utilisés en entreprise, ce n’est pas pour autant qu’ils y sont adaptés. On vous explique pourquoi.
Selon une étude réalisée en janvier 2017 par Netskope (entreprise américaine spécialisée dans la sécurisation des applications de Cloud), une société comprend en moyenne 1 031 services Cloud, ce qui constitue une progression de 5% par rapport au trimestre dernier (977 services utilisés).
Sans surprise, les services les plus utilisés sont One Drive et Outlook, suivis de près par les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Du côté des nouveaux venus, on note l’apparition de Slack, plateforme de communication collaborative.
Protéger les données sensibles
Si cette utilisation massive de services Cloud est encourageante quant à la nécessaire transition numérique des entreprises, elle n’est pas sans présenter quelques risques. En effet, la même étude rappelle que plus de 80% des solutions Cloud ne chiffrent pas les données, 66% n’indiquent nulle part dans le contrat que le client est propriétaire de ses données, et 42% n’autorisent même pas les administrateurs à contrôler les mots de passe.
Cela pose donc des problèmes évidents de protection des données et de sécurisation des informations pour les entreprises. D’autant plus que les services Cloud ne sont pas immunisés contre les attaques, au premier rang desquelles les backdoors, les adwares ou encore les malwares en JavaScript. Qu’il s’agisse d’informations considérées comme sensibles, confidentielles voire personnelles, il devient ainsi plus que nécessaire d’accompagner cette utilisation de services Cloud de réelles mesures de protection des données, et d’une politique efficace anti-cyberattaques.
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