Quelle est la place du « print » dans votre budget communication ?
L’emailing, les newsletters, les campagnes adwords...de nombreuses alternatives contemporaines à la publicité papier autrefois présentent en quantité dans les boîtes à lettres et les panneaux publicitaires, ainsi que sur les bureaux et tables de salon. Sans compter les réseaux sociaux qui véhiculent toutes sortes d’informations tout en permettant d’améliorer l’image d’une entreprise et de démultiplier les images qu’elle renvoie d’elle-même presque à l’infini.
On aurait tendance à croire que la révolution numérique opérée ces dernières années signe le certificat de décès du print, or, c’est méconnaître certains leviers primordiaux de la publicité et du marketing que de supprimer sa présence « physique » en communication.
Papier VS Numérique : un faux combat, une véritable complémentarité
Souvenons-nous de la création de l’eBook : dix ans en arrière, la conception des premiers livres numériques annonçait le décès du livre. Il n’en est rien. Au contraire les eBooks ne sont pas achetés aux dépens des formats papier, mais en complément de ceux-là.
La transition numérique ne vient pas toujours détrôner les produits et services qui existaient autrefois physiquement, mais ses productions viennent se surajouter à ce qui existait auparavant. Un autre exemple frappant : les ouvertures de boutiques Amazon, dont les internautes sont friands, et pour lesquelles ils réclament (pour 3/4 d’entre eux), d’autres franchises.
Le print est notamment utilisé pour générer du trafic sur le digital, et pour apporter à la communauté de l’entreprise, et à son portefeuille client, de nouveaux prospects qui ne sont pas nécessairement le coeur de cible de son projet marketing, mais qui peuvent constituer une clientèle occasionnelle, et surtout une ouverture d’issue pour le bouche-à-oreille, élément constitutif de toute bonne publicité.
Le papier : un matériau du quotidien qui ne sera jamais « fini »
Feuilleter un catalogue sur sa terrasse, s’appuyer sur un relevé de comptes papier pour faire sa comptabilité, épingler un menu de restaurant exotique dans son bureau, ou aimanter ses bons de réduction sur la porte du frigidaire...que des automatismes quotidiens qui confortent chacun dans le parcours de sa journée.
Plus qu’un contenu informatif, un prospectus ou un flyer en papier est un objet qui meuble une journée, et qui fait penser à son fonds par sa présence. Une carte de visite aura toujours moins de propension à être perdue qu’un mail, ce qui est paradoxal, mais pourtant véridique.
Toucher le papier, le sentir, le plier, l’accrocher, le ranger… sont des gestes et des émotions qui amènent le prospect à se remémorer ce qu’il y a sur le papier; au contraire, la virtualité du mail ou de l’adwords ne s’inscrit pas dans la durabilité, en tant qu’ils ne sont qu’une « apparition » de laquelle l’internaute n’est pas forcé de s’occuper.
Quels aspects du print faut-il conserver, et quel budget y allouer ?
Les cartes de visite, bien plus qu’un support d’informations, représentent une empreinte physique du contact, et vous serez donc davantage sollicité si vous avez distribué des cartes de visite, que si vous avez envoyé un mail.
Les catalogues imprimés sont un véritable support de réflexion sur lequel il est plus facile de plancher que sur un écran d’ordinateur. Facilement transportables, ils sont le garant des commandes de vos collaborateurs.
Le print utilisé dans la perspective du lancement d’évènements est toujours une bonne idée : les affiches, et les opérations de street-marketing avec distribution de foyers créent l’évènement, et mènent à penser qu’il se passe quelque chose. Les prints poussent la curiosité et sont donc générateurs de revenus.
Ainsi de nombreuses entreprises consacrent plus de 50% de leur budget communication dans le print, garant de résultats optimaux. S’il faut bien évidemment penser aux économies budgétaires et énergétiques permises par le numérique, il ne faut cependant pas tout miser sur le digital, moins populaire et moins important que les produits marketing physiques.
Dorénavant de nombreuses solutions digitales existent pour se charger soi-même du design de ses encarts publicitaires, de ses cartes de visite, et autres flyers; l’impression restant en général à la charge de l’entreprise intéressée.
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