Cette fiche est rédigée par Toute la Franchise.
En franchise le créateur doit disposer d'un minimum d'apport personnel pour se lancer à son compte. Cet argent immédiatement mobilisable sert de garantie à l'emprunt. Il doit représenter au minimum l'équivalent d'un tiers de l'investissement global.
Pour ouvrir une entreprise, qu'elle soit en franchise ou hors franchise d'ailleurs, un créateur doit disposer d'un capital minimum de départ. Ce capital appelé plus communément apport personnel correspond aux fonds propres nécessaires au lancement d'une affaire hors emprunt.
- Qu'appelle-t-on l'apport personnel ?
L'apport personnel d'un créateur est constitué de sommes directement mobilisables. Il s'agit classiquement des économies personnelles du créateur mais aussi dans certains cas, de fonds prêtés par la famille ou amenés par un investisseur associé. Ces sommes peuvent être augmentées le cas échéant par des subventions ou des aides comme l'ACCRE (Aide aux chômeurs créant ou reprenant une entreprise), un prêt d'honneur, un crédit solidaire, une aide du Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF), etc. L'ensemble des sommes directement mobilisables par le créateur a pour objet de financer le projet de création, mais aussi et surtout, d'amener suffisamment de garanties sonnantes et trébuchantes pour qu'une banque suive le projet.
- L'apport personnel, le nerf de la guerre
Généralement, l'apport personnel minimum doit représenter 30 % du coût global du projet. Si ce pourcentage n'est pas atteint, la banque sera réticente pour octroyer un prêt et pourra exiger du créateur des garanties supplémentaires (nantissements sur les biens mobiliers, caution personnelle ou caution d'un organisme tiers). En d'autres termes, de la hauteur de l'apport personnel dépend l'avenir du projet et le niveau de risque de la banque et par ricochet de l'entrepreneur. D'où l'importance de mettre toutes les chances de son côté dès les prémices du projet. Sachant que de l'emprunt dépend la faisabilité, le créateur doit tout mettre en œuvre pour gonfler au maximum son apport personnel.
- 42 % en moyenne chez les franchisés 2014
Selon les résultats de la 11e enquête franchise réalisée par la Fédération Française de la Franchise et la Banque populaire, les franchisés en 2014 disposaient en moyenne de 42 % du coût du projet d'apport personnel. En complément de leurs ressources personnelles, les franchisés ont eu recours à de l’emprunt classique et à d’autres formes de financement comme le crédit-bail, le Prêt à la Création d’Entreprise BPI (ex Oséo), le prêt Nacre, un prêt d’honneur ou autre prêt régional. Sur l'ensemble des franchisés interrogés dans la cadre de cette enquête, 38 % ont obtenu un prêt bancaire supérieur à 200 000 €. Et si 23% des franchisés ont effectué des démarches particulières pour obtenir une aide financière auprès d’un organisme public, 15 % seulement ont obtenu l’une de ces aides.
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