Le secteur de l’épicerie et des supérettes en bref
Que recouvre cette profession ?
- Le métier d’épicier consiste à commercialiser de l’alimentation générale.
- L’épicier est à la fois un spécialiste en vins, fruits et légumes, produits laitiers et charcuterie.
Quelles sont les conditions d’accès à la profession ?
- L’accès à la profession d’épicier est libre.
- La vente à emporter de produits alcooliques nécessite l’obtention d’une licence (art. L. 3331-1 et L. 3333-3 du Code de la Santé publique).
Quelles sont les évolutions majeures dans ce métier ?
- En 2015, la consommation de produits alimentaires des ménages a progressé de 1,2 % en valeur et de 1,5 % en volume.
- Le nombre de commerces alimentaires de proximité a chuté de plus de 80 % depuis le milieu des années 1960. La grande distribution alimentaire, et notamment le modèle de l’hypermarché, a largement contribué à la réduction du nombre d’épiceries.
- Cependant, on observe une inversion de tendance sur la période récente (2009-2015) : le nombre d’établissements d’au moins 1 salarié (hors entreprises individuelles) a progressé de 6,2 %. L’arrivée sur le créneau de nombreux indépendants et l’ouverture de magasins de petite taille par les acteurs de la grande distribution expliquent en partie cette dynamique.
Quels sont les principaux éléments de leur performance financière ?
- Le chiffre d’affaires en valeur des épiceries a progressé de 1,4 % et celui des supérettes de 1,6 % en valeur. La performance des premières est essentiellement à mettre au crédit des hausses de prix des produits, l’activité étant restée quasiment stable en volume (+0,1 %). En revanche, les supérettes ont bénéficié de l’installation de nouveaux services digitaux, de l’ouverture de nouveaux points de vente et du lancement de nouveaux concepts. Selon la FCGA, les entreprises individuelles du secteur des épiceries ont dégagé, en 2015, un résultat courant moyen de 9,1 % de leur chiffre d’affaires.
- Selon les dernières données de Diane, les sociétés exerçant cette activité dégageaient, en moyenne, un résultat net représentant 2,1 % de leur chiffre d’affaires en 2015, un taux qui varie entre 1,6 % à 2,7 % selon la taille des sociétés.
- Toujours selon la même source, une supérette dégageait, en moyenne, un résultat net de 1,7 % de son chiffre d’affaires en 2015.
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