Comment affronter son banquier avec succès ?
Lorsqu’on veut obtenir un prêt ou renégocier les conditions d’un contrat qui existe déjà, il faut nécessairement affronter son banquier. Et la plupart du temps, pour que ce dernier cède à votre demande, il va falloir savoir comment s’y prendre et mobiliser les bons arguments dans le bon timing. Voici quelques conseils pour vous aider en ce sens.
Connaître les objectifs d'une banque et les limites de celles-ci
Affronter son banquier n’est pas toujours un exercice facile et avant de vous lancer, il est préférable de bien connaître votre banque, notamment ses objectifs et ses limites. D’emblée, vous devez savoir que celle-ci n’est pas votre partenaire, votre investisseuse et encore moins votre associée. Autrement dit, elle n’est qu’une prestataire qui assure le financement des décalages de trésorerie, du cycle d’investissement et des investissements.
En ce sens, la mission de la banque est d’emprunter de l’argent et fournir des services accompagnant le crédit à ses clients. Ce faisant donc, son objectif sera bien évidemment de rentrer dans ses fonds par la suite, et non pas de supporter les risques pris par ces derniers (clients, particuliers, entrepreneurs). Et il ne faudra pas perdre tout ceci de vue, chaque fois que l’on décide d’aller affronter son banquier.
Au regard de ce qui précède, le premier critère à respecter pour obtenir un prêt auprès de votre banque est que celle-ci puisse comprendre ou cerner parfaitement l’activité de votre entreprise. Elle doit pouvoir notamment apprécier sans difficulté son potentiel et son fonctionnement.
Être capable de présenter clairement ses objectifs, ses besoins et sa direction
Vous l’aurez compris, lorsque l’on décide d’aller affronter son banquier, il faut préalablement s’assurer que l’on maîtrise bien ses propres objectifs, ses besoins et le fonctionnement de son activité afin d’être capable de les présenter clairement devant celui-ci. Sachez que le socle d’une relation harmonieuse avec votre banque réside dans la confiance qu’elle vous accorde, et cela commence par savoir qui vous êtes réellement.
Par exemple, lorsque vous faites une demande de crédit à votre banque, vous devez y associer un plan d’activité détaillé qui présente de manière concise et précise, la nature de votre projet ou de votre entreprise, vos objectifs et votre stratégie commerciale et marketing pour y arriver, le marché dans lequel vous évoluez ou souhaitez évoluer, vos besoins et votre business plan ou plan de financement.
Généralement, l’on conseille également aux clients d’y ajouter un plan de trésorerie au moins sur un an, car cela n’est de nature qu’à renforcer encore plus la confiance de la banque à votre égard.
Présenter les bons documents financiers et négocier avec justesse
Pour affronter son banquier dans les meilleures conditions, il faut se démarquer de la masse de tous ceux qui comme vous (particuliers, entrepreneurs), veulent négocier un financement ou une révision de leur contrat avec cette dernière.
À ce titre, rien ne rassurera davantage la banque à vous faire confiance que si vous lui présentez les bons documents financiers (dossier de financement et business plan) conçus avec clarté et qui comportent des chiffres qui lui montrent clairement que votre projet est raisonnable et que vous maîtrisez parfaitement votre marché.
La négociation étant par une question de timing, il est préférable de s’y lancer lorsque vous disposez d’une marge de manœuvre importante. Celle-ci doit par ailleurs être menée avec justesse et pour cela, vous devez préparer soigneusement vos arguments et les points que vous êtes prêt à céder.
Ne l’oubliez pas, une négociation réussie ne peut se faire sans aucune concession de part et d’autre. Aussi, c’est à travers elle que vous pourrez obtenir un prêt, ou renégocier un taux d’intérêt plus faible.
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