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Recrutement : quelles sont les premières étapes...
Recrutement : quelles sont les premières étapes ? Cette fiche est rédigée par le Mag'RH de Randstad. Qu’il s’agisse d’un turn over, d’un remplacement ou tout simplement d’un recrutement lié à une hausse d’activité, de nombreuses raisons entraînent l’entrepreneur à procéder à un recrutement ; recrutement qui, parfois, doit se faire dans l’urgence. Présentation des principaux enjeux. L’identification des besoinsLes premières questions clés à se poser sont les suivantes :Quel profil dois-je recruter ?Ce recrutement est-il stratégique ?Dans le cas d’un remplacement, dois-je recruter à l’identique ou bien un profil différent ?« Les réponses peuvent amener à des profils de candidats différents. Par exemple, un recrutement peut être une bonne occasion de repenser une organisation, de rééquilibrer la pyramide des âges de l’entreprise ou de renforcer l’égalité des effectifs entre hommes et femmes. » explique Sophie Ravel, Consultante du Cabinet de Recrutement de Randstad, Randstad Search and Sélection. Pour définir précisément le profil recherché, l’implication des managers et du responsable hiérarchique du futur salarié est importante, car ces derniers connaissent parfaitement les exigences du poste. N’hésitez pas également à regarder des offres d’emploi similaires pour vous faire une idée du marché, et savoir si votre entreprise est suffisamment attractive, en particulier en matière de salaire. La formalisation du profilLa rédaction de la fiche de poste est une étape essentielle, car elle permet à l’entrepreneur de structurer son besoin :Quelle sera la mission du candidat ? Quelles sont les compétences exigées ?La fiche de poste doit préciser aussi la nature du contrat de travail, la rémunération, les conditions de formation et les perspectives d’évolution.Par ailleurs, avant de vous lancer dans un recrutement externe, assurez-vous en amont que le poste ne peut pas être pourvu via une mobilité interne, afin d’éviter les frustrations au sein de vos équipes et de valoriser les compétences. Le bon timingA quel moment lancer un recrutement ? Les périodes les plus propices se situent à la rentrée (Septembre-Octobre) et après les fêtes de fin d’année, où les candidats se remettent souvent en question. Autre point important : il faut être disponible et réactif.« Le recrutement doit devenir une priorité. Si l’entreprise met trop de temps à réagir, elle risque de démotiver les bons candidats, qui sont très sollicités. Les bons candidats valorisent la réactivité de l’entreprise comme une reconnaissance de leur candidature ».Là encore, l’anticipation est de rigueur : mieux vaut éviter de lancer un recrutement dans l’urgence et dans une période de forte activité, et veillez à vous assurer en amont de la disponibilité des managers directs pour rencontrer les candidats.Un recrutement nécessite du temps, de l’énergie, et une réelle expertise. Il faut compter deux mois en moyenne pour finaliser un recrutement. L’accompagnementUne fois l’annonce diffusée, il faut encore collecter les CV, les classer, et rencontrer les candidats. Pour vous aider dans toutes ces étapes, vous pouvez faire appel à des intermédiaires pour l’emploi comme Pôle Emploi, l’APEC, ainsi que des cabinets spécialisés ou des chasseurs de tête.« Ces partenaires aident l’entreprise à formaliser son besoin en compétences, à définir un profil de candidat réaliste, à rédiger l’offre d’emploi pour la rendre attractive et différenciante, à assurer la diffusion de l’offre sur des canaux ciblés pour drainer des candidatures de qualité et bien sûr à sélectionner les candidats les plus pertinents ».Une expertise d’autant plus nécessaire pour attirer les candidats, si votre entreprise a peu de notoriété ou si le marché est très concurrentiel. Les cabinets de recrutement disposent aussi d’outils d’évaluation individuels performants et d’une palette de tests qui sécurisent le recrutement. Des conseils et un accompagnement précieux qui vous permettent ainsi de vous recentrer sur le développement de votre activité… A lire sur le même sujet :10 conseils pour bien rédiger une offre d’emploi10 conseils pour bien diffuser votre offre d'emploiDétecter le bon CV dans la pile : une aiguille dans une botte de foin ?Recrutement : détecter les CV mensongersComment conduire un entretien de recrutement ?
Droits d’entrée, redevances : comment bien défi...
Cette fiche est rédigée par Toute la Franchise.
Si le droit d'entrée est facile à cerner dans le cadre d'un budget prévisionnel, les redevances quant à elles fluctuent le plus souvent en fonction du volant d'affaires mais peuvent aussi être forfaitaires.
Face à une création en solo, la franchise a ceci de particulier qu'elle ajoute des frais de réseaux essentiellement regroupés en trois grands postes : le droit d'entrée, les redevances de fonctionnement et les redevances de communication. Le versement de l'ensemble de ces redevances est une obligation pour le franchisé.
Le droit d'entrée
Egalement appelé Redevance Initiale Forfaitaire (RIF), le droit d'entrée en franchise est du par le franchisé lors de la signature d'un contrat de franchise. Son montant forfaitaire est très variable selon les concepts (de 0 € pour les réseaux de mandataires immobiliers par exemple à plus de 60 000 € pour les restaurants à thème ou les salles de sport). Contrairement aux royalties, le droit d'entrée n'est réclamé qu'une seule fois à l'entrée dans le réseau. Attaché à la signature du contrat, le droit d'entrée peut aussi être réclamé lors du renouvellement de contrat.
Le droit d'entrée couvre globalement la rémunération des investissements du franchiseur (définition du concept, test en unité pilote, etc), les services rendus aux franchisés avant l'ouverture de leurs points de vente (frais de recrutement, formation initiale du franchisé, recherche d'emplacement, etc), ainsi que le droit d'enseigne, et l'exclusivité d'exploitation du concept sur un territoire donné.
Les redevances de fonctionnement
Egalement appelés royalties, les redevances de fonctionnement sont réclamées périodiquement (tous les mois, les trimestres, les semestres) aux franchisés pendant toute la durée de leur contrat. Le montant réclamé est défini par contrat. Le plus souvent la somme à verser périodiquement est exprimée sous forme d'un pourcentage du chiffre d'affaires. Ce pourcentage peut être plus ou moins élevé selon les concepts (de 2 % à 10 % voire 15 %). Les redevances de fonctionnement servent à payer le franchiseur pour ses services (l'animation du réseau, l'assistance technique et commerciale, la formation continue, la centrale d'achat, etc) mais aussi l'utilisation des signes distinctifs de l'enseigne (l'usage de la marque, l'exploitation du concept et le transfert du savoir-faire).
Les redevances de communication
Egalement appelées redevances publicitaires, les redevances de communication ont un statut à part en franchise. Elles sont appelées pour financer exclusivement des campagnes de communication d'envergure nationale. Les fonds récoltés dans ce cadre ne peuvent être utilisés à d'autres fins. En clair, les redevances de communication ne peuvent être utilisées par le réseau pour autre chose que des actions de communication.
Toutes ces redevances sont la contrepartie de l'utilisation du concept et de la marque. En cas de défaut de paiement, le franchiseur est en droit de rompre le contrat. Avant de signer un contrat de franchise, le franchisé doit s'assurer qu'il pourra s'acquitter sereinement du versement de ses frais, en complément des frais d'exploitation (droit au bail, loyer, charges de structure et de personnel).
Comme tout élément inscrit au contrat, le montant des royalties et du droit d'entrée peut être soumis à négociation.
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6 points à étudier pour bien choisir son réseau...
Cette fiche est rédigée par Toute la Franchise.
Avant de signer avec un franchiseur, le créateur d'entreprise doit se poser les bonnes questions. Notoriété d'enseigne, qualité du réseau, rentabilité, assistance, coût...
Si sur le papier la franchise est assurément un modèle gagnant, encore faut-il bien choisir son réseau ! Et en effet, tous les réseaux ne se valent pas ! Comment choisir dans ce cas ? En se posant les bonnes questions :
1) Mon enseigne est-elle vraiment aussi connue et reconnue qu'elle l'affirme ?
La notoriété d'une marque permet à un nouveau franchisé de bénéficier d'un effet booster. Plus la marque est sérieuse et bien implantée et plus normalement elle est connue et reconnue par la clientèle. Ceci étant, les apparences peuvent être trompeuses. Certaines marques jeunes et peu connues peuvent être plus porteuses que d'autres largement développées et donc connues. Sachant que la notoriété est une donnée subjective, le créateur doit multiplier les sources d'information pour s'assurer de la réelle notoriété d'une enseigne donnée.
2) Le concept développé est-il pertinent ?
Un concept pour être pertinent doit avoir été testé dans des conditions réelles d'exploitation via une unité pilote. La déclinaison de l'expérience pilote doit également apporter la preuve qu'elle est pertinente dès lors qu'une variable est modifiée (région différente, zone rurale et zone urbaine, etc). Pour s'assurer de la pertinence du concept quel que soit la région d'implantation, le mieux est d'aller à la rencontre des unités franchisées qui présentent des caractéristiques proches du futur lieu d'implantation.
3) Le savoir-faire du réseau est-il réellement différenciant et substantiel ?
Pour être à valeur ajoutée face à la concurrence, le savoir-faire développé par l'enseigne doit être différenciant, secret et substantiel. Sachant qu'il est difficile de savoir avant la signature tous les tenants et aboutissants du concept du fait justement de sa nature secrète, le candidat doit jauger par lui-même de l'aspect différenciant et substantiel du savoir-faire. Comment ? En comparant la durée de la formation (et sa teneur !) avec les concepts concurrents, mais aussi en jugeant de la qualité des recrutements des franchisés. En effet, un franchiseur qui promet un concept à valeur ajoutée en n'apportant qu'une formation succincte et une sélection approximative ne peut être crédible.
4) Quelle est la rentabilité côté franchiseur et côté franchisé?
Lors de la remise du DIP, le franchiseur est tenu de fournir au candidat franchisé ses derniers états financiers. Ces documents attestent des résultats d'activité du franchiseur et de ses unités pilotes. Côté franchisés, les chiffres présentés sont le plus souvent globaux, ce qui ne permet pas toujours de situer le niveau de rentabilité d'une unité franchisée présentant les mêmes caractéristiques que celle en projet. Le niveau de turn-over des franchisés donne également de bonnes indications sur la rentabilité effective du concept.
5) Quelle est l’assistance apportée par le réseau ?
Le franchiseur s'engage par contrat à porter assistance à ses franchisés. Pour vérifier que cet engagement va être respecté, le candidat doit obtenir des réponses claires quant au nombre d’animateurs, la fréquence des visites, la formation continue, etc.
6) Les frais réclamés sont-ils justifiés ?
Le droit d’entrée réclamé doit être proportionnel à la notoriété de la marque, et aux services rendus à l'ouverture (formation initiale, mise à disposition d'un animateur). Les royalties doivent également être proportionnées aux services rendus, à l'innovation, et à l'accompagnement.
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